A sa création, présentation par Eryndel :
En êtes vous sûr ? demanda la Grande Prophétesse des Eldars.
- Oui, certain.
- Mais la Forteresse d'Asuryan n'est pas aussi puissante que votre Capitale, observa l'Avatar de Khaine.
L'Empereur tourna son regard vers le ciel pâlissant aux premières lueurs de l'aube. Enfin il se décida à répondre :
- Pour l'instant.
- Que voulez-vous dire ?
- Jour après jour, la décadence affaiblit la capitale. Les conseillers ne se réunissent plus. Les guerriers ne s'entraînent plus. Les mineurs ne travaillent plus. De mon Empire, il ne subsiste que vous, les Gardiens de la Forteresse d'Asuryan, où tous oeuvrent à la protection des plus faibles et à la gloire de l'Alliance.
Laissez-moi vous rejoindre. Je suis las de diriger une Capitale fantôme.
- Soit. Mais à une condition. Vous ne serez ni Conseiller, ni Gardien. Vous intégrerez les troupes de façon anonyme et franchirez les échelons de la même façon que les autres."
Les Gardiens de la Forteresse d'Asuryan venaient de devenir indépendants. La Capitale, privée de chef, livrée à elle-même, n'allait pas tarder à mourir tout à fait, rongée par son indolence, pillée par les Orques.
Cependant la Forteresse reflétait le soleil levant de sa gloire nouvelle, tandis que ses Gardiens, renforçaient ses défenses, récoltaient le deutérium, le cristal et le métal, partaient à la conquête d'autres richesses, d'autres planètes...
Dans le ciel lumineux, un vaisseau s'éleva majestueusement au dessus de la Forteresse d'Asuryan.
Le 22/03/2009, présentation par Sylance :
L'imposante forteresse d'Asuryan était tombée en décrépitude...
Ses galeries autrefois vivement éclairées baignaient dans une brume grise et dormante, ses manifiques vitraux aux couleurs chatoyantes étaient brisés. Un vent perpétuel soufflait dans ces tristes corridors, chantant de mornes complaintes, emmenant avec lui les histoires héroïques des anciens gardiens de la forteresse. Le temps avait fait son office et de cette oeuvre architecturale qu'avait été ce lieu ne subsistait plus que ruines.
Sortant de ses méditations Il releva la tête... Une ruine, rien de plus... Il se releva, épousseta sa cape déchirée du revers de la main et saisi le fusil qui gisait à ses pied. Il l'arma, fit mine de viser un point précis, tint la pose quelque secondes avant de baisser l'arme. "Neuf... nous ne somme plus que neuf entre ces vieux murs", songa-t-il, "Temps, lassitude, trahison... ce sont des ennemis invincible qui ont eu raison de nous. Pourtant..."
Il sorti de la salle où il se tenait, non sans un coup d'oeil au ciel étoilé, visible de par l'énorme fissure qui éventrait l'aile Ouest de la forteresse. Ses pas le menait instinctivement vers l'ancien quartier général des gardiens. Une lueur diffuse filtrait sous la porte de chaine massive. Arrivé à trois pas de celle-ci, elle s'ouvrit.
Devant lui se tenaient les huits derniers gardiens dont un dirigeant et le conseillé. Tous le regardèrent. Il pénétra dans la pièce faiblement éclairée : fauteuil, cheminée, tables et chaises, bar et rotissoire, tout le confort nécessaire avait été rassemblé ici. Cet acte avait été répété en plusieurs point la forteresse. Pourquoi garder tant de salles en étant si peu nombreux ?
Il avança jusqu'a la table et s'assit parmis ses congénères.
"Alors", demanda l'un d'entre eux, "Que fait-on ?"
Il garda le silence quelques instant puis répondit :
"On continue..."
L'imposante forteresse d'Asuryan était tombée en décrépitude...
... mais loin d'elle était sa fin.